Wavepools : polémique autour des vagues artificielles

Lorsqu’on parle de wavepools, on pense tout de suite au Surf Ranch de Monsieur Kelly Slater : une vague parfaite et à l’infinie. Thierry Seray de l’agence Code Zéro et spécialiste de la glisse nous parle de ce phénomène aussi révolutionnaire que polémique.

Wavepools : surf 3.0 ?

Les wavepools sont le nouveau phénomène surf dont on entend parler partout. Mais selon Thierry, cette nouvelle technologie divise chez les surfeurs.

D’un côté, on trouve les fédérations et les marques de surfwear , qui raffolent de ce genre de vagues. Elles permettent en effet une ouverture et un développement du surf. De l’autre, on retrouve les puristes et les membres de différents groupes écologistes qui crient au désastre et rappellent les vraies valeurs du surf.

Nikki Van Dijk - Surf Ranch © Kelly Cestari/WSL

Les wavepools : Pour ou Contre

Pour

  • Permet de faciliter l’organisation de shows spectaculaires de haut niveau.

  • Aide à l’inclusivité : femmes, jeunes, seniors, tout le monde y a accès en étant encadré par des professionnels.

  • Limite les kilomètres en voiture pour aller sur le spot.

  • À l’heure du e-Sport, pourrait permettre de faire entrer les surf dans l’ère du gaming.

Contre

  • Impact foncier

  • Coût écologique : consommation d’eau et énergie pour filtrer l’eau

  • Construction de parking, commerces,...

  • Normalisation et monétisation du surf

  • Plus aucun contact avec la nature

© Wave Garden

Wavepools: différentes technologies pour des vagues parfaites

Le “Wavegarden” qui produit une belle vague et qui permet plusieurs séquences de vagues facilement.

The ranch” qui fabrique une vague parfaite grâce à une sorte de TGV à côté de la vague, mais il faut parfois attendre de longues minutes pour enchaîner les vagues.

Et enfin, une technologie française, “Okahina”, qui n’utilise pas de bassin ce qui diminue fortement les besoins énergétiques.

Mais l’avenir de ces wavepools est difficile à imaginer. Ces structures sont difficilement rentabilisées car il faudrait générer un nombre important de vagues, ce qui techniquement n’est pas toujours simple.

« On gagne une certitude de surfer mais on perd le contact avec la nature »
— Thierry Seray
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