Edgar Grospiron - Un champion Olympique passioné de glisse.s -

Edgar Grospiron, c’est le skieur français par excellence. Champion olympique en 1992 à Albertville, il a fait rêver des milliers de français. Il revient pour Mordu sur sa carrière de champion mais aussi sur les autres passions qui l'animent.

Edgar Grospiron : une vie de ski

Edgar commence à skier dès 18 mois En grandissant à la montagne, il a toujours été baigné dans le ski, il était presque évident qu’il devienne skieur. Jeune, il cherchait surtout à s’amuser avec ses amis, mais rapidement, Edgar trouve dans les skis des sensations dont il avait besoin, comme la vitesse ou la liberté. Le ski s’est donc offert à lui comme un support pour aller chercher ses sensations. 

« L’avantage de la passion c’est qu’il y pas d’enjeu »
— Edgar Grospiron

Avec plusieurs titres de champion du monde à son actif, Edgar revient sur ces entraînements. Pour en arriver où il en est, il a beaucoup travaillé, mais selon lui c’est surtout le fait d’être passionné qui lui donne cette force. Dans le ski, il a su jongler entre passion et métier pour trouver un équilibre..

Edgar Grospiron JO Albertville 1992 © JO

Curieux depuis toujours, Edgar teste tous les nouveaux sports dès qu’ils arrivent. Il a été l’un des premiers à se lancer dans le kite sans même attendre que le sport ne se développe. Il s’est lancé avec une aile, une planche de wakeboard sur la Lac d’Annecy et les sensations lui ont tout de suite plu. En fonction des saisons, il ride sur l’eau ou sur la neige, toujours en se faisant plaisir.

Selon lui, le niveau de compétence permet de mieux exploiter le spot et le sport, c’est pourquoi il est important de maintenir un entraînement. Edgar utilise le indoboard, cette planche qu’on pose sur un rouleau, pour travailler l’équilibre, mais il travaille aussi avec d’autres outils comme le skierg ou le rameur.

Edgar Grospiron © Philippe Juste

Aujourd’hui, Edgar est fier d’avoir inventé le métier qui va avec la vie qu’il veut, d’avoir trouver un équilibre. Il se laisse le temps qu’il faut pour pratiquer ses activités mais il arrive à exploiter ce temps pour le mettre à profit de son métier. Pour lui, la quête du plaisir est la chose la plus importante. En effet, sa devise “un minimum d’effort pour un maximum de résultat" exige de travailler sur ses points forts, ceux sur lesquels il travaillera le moins, même dans les moments difficiles.

« Un minimum d’effort pour un maximum de résultat »
— Edgar Grospiron

Edgar nous parle aussi d’une de ses passions, le vélo électrique. qui lui permet de ressentir des sensations de glisse, de trajectoire, sans trop d’effort. En Speed Bike, il a relier Annecy à Nice, soit plus de 400 kilomètres. Selon lui, ces vélos ouvrent de nouvelles possibilités. Il est possible de faire les mêmes distances qu’en moto avec un impact environnemental moindre.

Le français revient aussi sur des astuces pour donner envie aux enfants de faire du sport et nous parle de ses spots de kites favoris comme la Grèce ou Tahiti.

La plus grosse galère d’Edgar Grospiron

Le jour où à Hawaii, il s’est retrouvé avec avec l’aile bloquée dans l'eau au milieu des grosses vagues et des courants qui l'emmènent vers le large. À ce moment, sa plus grande peur était de se faire bouffer par des requins. Sympa les sessions de kite !

 
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