Oxbow : Chronique d’une renaissance

Oxbow est l’une des marques d’action sport française les plus emblématiques. Emmanuel Debruères et Jean-Christophe Chétail, les 2 entrepreneurs qui viennent de la reprendre sont les invités de Mordu le podcast. Ils nous parlent de ce rachat et de leurs visions futures pour Oxbow.

Oxbow : repartir de l’avant

Jean-Christophe et Emmanuel sont avant tout des passionnés de sports: sports de glisse pour l’un et sports de ballon pour l’autre.

Ils font tous les deux leurs carrières en travaillant pour des marques d’action sports et se rencontrent il y a environ 12 ans chez Dakine.

Leur duo fonctionne tout de suite, ils sont à la fois complémentaires, différents et s’entendent très bien.

Emmanuel Debruères et Jean-Christophe Chétail © Rainbow

Racheter Oxbow par passion

Depuis que l’entreprise Oxbow était en vente, l’idée de son rachat trottait dans la tête d’Emmanuel. Lorsqu’il s’est senti près, avec assez d'expérience, il a commencé à en parler à J.C.

Pour eux, le principal dans ce rachat était de convaincre par leurs sérieux, il fallait oser et avoir confiance en soi et en leur projet.

© Oxbow

Une fois l’acquisition conclue, il leur a fallu monter un projet. Pour cela, ils ont dû s'approprier l’histoire d’Oxbow et comprendre l'héritage de cette marque.

Ils avaient à cœur de valider ce projet en discutant avec les créateurs et salariés. Cela leur a permis de partir avec une certaine confiance, malgré, au début, une légère inquiétude.

Une stratégie propre à Oxbow

La stratégie était claire pour eux, faire renaître la marque en lui redonnant sa place de marque de sport française, avec des produits éco-responsables faits et pensés pour les pratiquants.

« Notre kiffe c’est de résoudre les problèmes »
— Emmanuel Debruères

L’important pour eux était aussi d'insister sur le côté français de la marque, qui selon Emmanuel et Jean-Christophe n’est pas assez mis en avant aujourd’hui. Produire en France était important pour leur image et pour mettre en avant des artisans, notamment des shapers français. 

Personnellement, ce qui les fait kiffer, c’est l’aventure collective, la satisfaction de passer des obstacles et de voir tout le travail accompli.

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